samedi 23 février 2013

Le blind test musical (« La Jam de Lou »)


Plonger un petit poisson dans son élément, une eau pure, acceuillante et tempérée, et cela vous donne un moment du pur bonheur : le blind test musical de la Jam de Lou.


jeudi 7 février 2013

Le off de la “Jam de Lou”

Flashback en quelques anecdotes et photos.

20h15. L’heure académique passée et les 500 sièges du théâtre 140 étant occupés, je monte sur scène pour faire mon discours. 

Théatre 140 - La Jam de Lou

lundi 4 février 2013

L’après « jam de Lou »

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Les mots (et surtout le temps) me manquent depuis trois semaines pour évoquer le premier concert de Lou.
C’est pourquoi, je procèderai en remontant le temps et en vous parlant d’abord du présent.

La Jam de Lou : Lou au piano
Car même si la Jam de Lou fut un moment inoubliable, ce sont surtout les conséquences qui sont étonnantes et inattendues par leur ampleur : Lou a fait  « un bon » dans sa tête en terme de conscience et de relation avec autrui. C'est indégnable et nous le constatons tous à la maison.
Il est vrai que nous lui avons présenté le projet de concert comme étant un challenge et un engagement de sa part doublé d’une grande responsabilité qu’il pouvait accepter ou refuser, mais qu’une fois accepté, il devrait s’y tenir.
-  Ouais, ouais..., répondait-il, sans aucune crainte, enthousiaste ou d’un air distrait lorsqu’on le lui rappelait.
- Mais est-ce que je pourrai parler de “Christophe Maille” ?
- Euh, mon p’tit gars : c’est un concert que tu vas faire, pas un spectacle.
A ma réponse, il a même osé un jour :
- Mais tu me prends pour qui ?
- Ben comme un p’tit bonhomme qui aime bien amener tout le monde dans son imaginaire !
- Oh, ça va, hein, papa ! sur un ton faussement outré.
Puis :
- Mais je blague, papa ! T’as aucun sens de l’humour !
Autant de phrases qu’il nous vole de plus en plus souvent pour nous les retourner à bon escient.
Il n’empêche qu’on le connait bien, notre Lou. Si bien qu’au final, il ne resistera pas, entre deux chansons, de partager un peu de son monde avec la salle.
La préparation de sa “prestation” furent donc bien moins centrées sur les répétitions musicales – il n’y en a eu au final seulement trois de une heure trente chacune avec les différents musiciens -, que sur la préparation psychologique.

Le résultat fut à la hauteur : notre bonhomme a assuré de bout en bout, avec un plaisir évident.

Quant au concert en lui même, c'est déjà de l'histoire ancienne pour lui ; il a repris le cours normal de sa vie et en parle peu.
De temps à autre, il lâche :
- Dis papa, c’est quand que je ferai un nouveau concert ?
- euh... pas tout de suite mon gars, c’est une sacrée organisation !
- Ouais, c’est vrai, papa, t’as super bien travaillé.
Cette reconnaissance et l’analyse de la réalité d’autrui n’étaient pas innées chez Lou... et se renforcent en ce moment, l’ancrant un peu plus dans la société.

Comme quoi, reconnaître et pousser quelqu’un dans ses compétences ne peut que lui faire du bien.

 (A suivre : flashback et anecdotes sur le concert)