Un nouvel impôt et un nouveau ministère
fédéral !
Si, si, vous ne rêvez pas !
Une sorte de
réforme de l’état à l’envers et vers ce que l’état devrait être et faire.
Je suis prêt à défier, les yeux dans les yeux, n’importe quel
politicien de quelque bord que ce soit, n’importe quelle personne bénéficiant
de revenus aisés (principaux contributeurs de cet impôt) qui me répondrait
qu’il n’est pas d’accord.
Car nul ne choisit le
handicap. Parce qu’une solidarité
face à l’adversité de la vie ne peut que recevoir l’assentiment d’une
écrasant majorité de la population. Il suffit de voir la générosité du citoyen
belge à tous les Cap48, Télévie, Téléthon etc.
> Ce serait un impôt spécial, fédéral et provisoire (dégressif selon les revenus :
symbolique pour les bas revenus et ciblé sur les hauts revenus), en vue d’un refinancement massif du secteur du handicap
qui est dans un dénuement total.
Que ce
soit aux niveaux :
·
du manque de places pour l’ensemble des
personnes handicapées adultes,
·
de l’accessibilité générale des lieux publiques,
à la culture, aux activités publiques, aux nouvelles technologies,
·
des normes d’encadrement et moyens de
l’enseignement spécialisé,
·
de la formation des professionnels et enseignants
aux modes de communication (Langue des signes, braille, Teach, etc.), aux
nouvelles pédagogies,
·
du soutien apporté aux personnes et leur famille
(le statut d’aidant proche),
·
d’un réel processus de soutien éducatif et d’une
aide à domicile dès le diagnostic,
·
d’une recherche et de chantiers sur les
déficiences rares et sur l’autisme (le plan autisme),
·
de la création de centre de référence régionaux
(mais transversaux) pour les déficiences et handicaps fréquents, mais aussi
pour toutes les maladies rares (à une échelle européenne),
·
de la mise en pratique du principe d’inclusion,
·
etc., etc… (la liste est encore longue et riche
de détails essentiels).
>
Une collaboration fédérale via un supra-ministère fédéral « Personnes
handicapées » chargé :
·
de gérer cet impôt et redistribuer les montants
perçus par cet impôt aux régions et communautés selon leurs compétences et au
prorata de leur besoin et de leur dénuement,
·
mais également chargé d’être une l’interface
pour tout citoyen porteur de handicap, afin qu’il ait un guichet unique à qui
s’adresser (rôle d’information, de coordination et de sous-traitance vers les
communautés et régions).
Non seulement ce « plan Marshall » autour de cette
problématique permettra de concrètement réduire les situations de handicap des
personnes concernées, leur donnant enfin les mêmes droits que tout citoyen,
mais cela sera générateur de milliers
d’emplois directs et indirects. Cet impôt solidaire mettra donc des
milliers de gens au travail.
Ce vaste
chantier, qui ne peut attendre, apportera une cohésion sociale, une cause
nationale qui ramènera optimisme et foi en la vie, en la politique et dans la solidarité de la société.
Ce pourrait être un premier pas et une passerelle vers
d’autres chantiers : la culture, l’enseignement, les personnes âgées, la
formation des chômeurs, les peines alternatives, le service civil,…
Cela devrait être cela la politique.
On l’appellerait : L’IMPÔT
SMILE
Si vous êtes en accord avec ce mémorandum, soutenez (pas en argent), partagez, likez la page, imprimez l’affiche,
distribuez-la et mettez-la sur votre fenêtre, au carreau de votre voiture…
Bref,
souriez à cette belle utopie et
défendez-là auprès des politiciens de tous bords !
On a le temps, les gouvernements ne seront par formés
demain !
Et si on voyait fleurir des smilies partout ?
Cordialement.
Luc Boland
Papa de Lou, porteur du Syndrome Morsier, un sous-citoyen au
vu de sa situation.
(Ce mémorandum, je le fais en mon au nom, au nom de Lou et et de
tous. Car Lou, comme tous les autres, vaut n'importe quel autre être humain,
au-delà du monde dissolu de son esprit qui, comme par magie, se structure, le
temps de la musique.)
« L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été
essayé » Théodore Monod
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