C’est
ainsi que l’autre jour, une guêpe vint leur tourner autour.
-
Ferme ta bouche, Lou, il y a une guêpe !
A
ce signal, Lou obtempéra et se figea comme à l’habitude.
Mais
la bête continua à tournoyer puis disparut derrière Lou.
L’ayant
entendu se poser, Claire s’inquiéta :
-
Mais où est cette guêpe ?
Elle
se pencha derrière Lou mais ne vit rien.
-
Elle est ici, maman !
Se
redressant, elle découvrit l’insecte, coincé entre le pouce et l’index de Lou.
Sans
hésiter et d’un coup sec, elle frappa les doigts de Lou pour expulser la guêpe.
- Mais t'inquiète, elle est morte, maman !
-
Comment ça "morte" ?
-
Ben oui, je l’ai coupé en deux !
Force
fut de l’admettre en retrouvant le cadavre dans le gazon : Lou avait sectionné
l’animal en deux... sans se faire piquer.
Aux innocents les mains pleines.
Aux innocents les mains pleines.
5 commentaires:
Moi qui me suis fait piquer dans l'intérieur de la lèvre inférieure, il y a peu de temps, j'adore… et je réquisitionne Lou !
FM
Trop fort! Lou s'affirme et fonce, il a instinctivement trouvé comment dompter ces sales bêtes!! Décidément, on ne s'ennuie pas chez vous!!! ;-) Chaque jour est à inventer!
On peut lire beaucoup de choses avec ses doigts. Le toucher ne serait-il pas un sens plus développer que la vue ? ...mais de là à couper une guêpe en deux !
... un sens plus "développé" ... et non pas "à développer".
Lire des histoires du bout des doigts, il y a là quelque chose de palpable. Ca me fait penser que, l'instant de lecture, l'aveugle est hors du temps, touchant les lignes de l'histoire. On est entré dans l'ère du virtuel : une chance qu'on peut encore lire des vrais livres pour sauver les meubles. Vivement que Lou nous raconte une histoire !
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